Réponses au questionnaire sur l’évangélisation.
Les membres de l’EAP et de la commission Évangélisation vous remercient encore pour les réponses que vous avez apportées au questionnaire sur l’évangélisation. Nous les avons toutes lues avec attention, nous avons été touchés par la manière dont vous dites votre attachement au Christ, par les questions qui vous habitent, vous qui êtes des chrétiens « en marche », nous avons relevé les propositions concrètes que vous avez formulées. Merci !
Titre (1) Question 1 Question 2 Question 3
Synthèse de vos réponses
Question 1 : Qui est le Christ pour moi ? Qu’est-ce qu’Il me donne de vivre ?
Le Christ :
Le Fils de Dieu et le frère de tout Homme.
Le rédempteur qui a racheté nos péchés.
Pour nous Il est venu en ce monde pour nous donner l’amour et la vie éternelle.
Fils unique de Dieu venu en ce monde et qui est né de la Vierge Marie.
Chemin vérité et vie.
Amour et miséricorde.
Nous conduit vers le Père et nous réconcilie avec le Père : par le Christ, nous pouvons accéder à une relation filial avec le Père et une relation fraternelle avec notre prochain.
Me fait connaître qui est Dieu et qui je suis moi-même.
Le Verbe fait chair ; une Parole fondatrice qui donne sens à la vie, à ma vie.
« Sans moi vous ne pouvez rien faire » dit Jésus.
Nous donne l’espérance de la résurrection et de la vie de sainteté.
Avec nous tous les jours jusqu’à la fin des temps. Jésus ; Dieu devient accessible.
Sans le Christ la vie se dessèche.
Dieu pardonne
Jésus m’aide à tenir debout dans les épreuves d’une vie.
C’est l’ami du quotidien à qui on peut parler dans la prière. Il est toujours présent.
Jésus me connaît et c’est un guide sur qui je peux compter.
Le Christ nous remet et me remet en question.
Difficile d’écrire qui est Jésus pour moi.
Avec et après chaque messe, Jésus nous envoie et m’envoie en mission, vers les voisins, les proches, les amis, la famille, les inconnus.
Le Christ Jésus est le Rocher dans le quotidien de la vie.
Le Christ donne la liberté, la paix, la joie.
Question 2 : Est-ce que je ressens le besoin de parler du Christ autour de moi ? Si non, est-ce que j’arrive à nommer ce qui m’empêche de le faire ? Si oui, en quelle(s) circonstance(s)?
2.1. Est-ce que je ressens le besoin de parler du Christ autour de moi ?
- Une minorité de personnes interrogées ont répondu négativement:
- Parmi elles, seulement une petite dizaine reconnait ouvertement ne pas éprouver le besoin de parler du Christ.
- Les autres sont plus nuancées : elles reconnaissent ne pas ressentir le besoin d’annoncer explicitement le Christ mais disent vouloir en témoigner avec leur comportement et avec des gestes de solidarité.
- Quant aux personnes qui ont répondu affirmativement à la question posée :
- Leurs réponses ont été conditionnées au fait que leurs auditeurs appartiennent à leur entourage proche (famille, travail, activités associatives, loisirs) ou qu’ils soient réceptifs (par leur attitude ou parce qu’ils appartiennent déjà à un milieu chrétien).
- Une réponse affirmative n’est pas toujours synonyme d’un besoin d’annoncer explicitement le Christ (des obstacles à cette annonce par ailleurs ont été évoqués ; cf. ci-dessous). Il s’agit parfois simplement de l’expression d’un désir de témoigner avec les actes. Ainsi, une réponse affirmative, coïncide parfois avec une réponse négative nuancée (cf. 1 b.).
2.2 Si non, est-ce que j’arrive à nommer ce qui m’empêche de le faire ?
Les obstacles à l’annonce du Christ identifiés par les personnes évoquées dans les cas 1b ou 2b, sont principalement deux :
- La peur : d’être jugé, rejeté, ridiculisé voire agressé.
- Le scrupule : il s’agit d’une affaire privée dans laquelle je n’ai pas le droit de m’en mêler « par respect pour la foi ou non-foi des autres » (contexte de laïcité).
- D’une manière marginale, a été aussi évoqué le fait de ne pas savoir quoi dire.
2.3 Si oui, en quelle(s) circonstance(s)?
Les réponses évoquent des circonstances et des moyens.
- Circonstances : l’épreuve (deuil, maladie, pauvreté etc)
- Moyens : le témoignage de vie (réponse largement majoritaire), actes de solidarité, gestes d’amabilité et d’accueil.
Conclusion :
D’après les réponses analysées, un court-circuit entre « baptême » et « évangélisation » est repérable. Le trop d’importance accordée au « témoignage de vie » semble diluer discrètement mais efficacement l’impératif de l’annonce explicite de l’évangile.
Nancy Tarazona
Question 3 : Qu’est-ce qu’il me faudrait pour approfondir ma relation au Christ et/ou en témoigner ?
Des qualités propres !
Du courage (9 occurrences), de l’assurance, de la force pour dépasser mes craintes, de la confiance (en moi et dans les autres), de la volonté, de l’audace…
Du temps (9 occurrences) !
- Pour être disponible, pour écouter mieux les autres, pour être plus réceptif, pour vivre avec ceux qui m’entourent.
-
Savoir saisir les moments propices pour témoigner, quand on sent l’autre réceptif.
Un « auditoire » !
Rencontrer / réunir les personnes ouvertes à la découverte du Christ, lutter contre l’indifférence familiale, dépasser les jugements des autres.
Prier (16 occurrences)
- Avoir une vie de prière personnelle, nourrir ma relation avec le Christ, mener une vie davantage conforme à l’Evangile, vivre les sacrements, aller à la messe plus souvent, faire silence et méditer la parole de Dieu, recevoir plus souvent le sacrement de la Réconciliation.
-
Prier ensemble, dans des groupes de prière. Exemples cités : groupes de prière charismatiques, Puits de Jacob, fraternité de Jésus. Lire ensemble et méditer la parole de Dieu.
-
Avoir un accompagnement spirituel.
Se former
-
Sur les textes bibliques, sur les grandes questions de la foi, sur les questions de société, sur les sacrements, sur l’Eglise.
-
Pour comprendre le mystère de Dieu, pour réfléchir, pour avoir des connaissances, pour vivre concrètement l’Evangile aujourd’hui
-
Discuter de ce qui m’interpelle et me dérange
Partager et se rencontrer (13 occurrences)
-
Rencontrer d’autres chrétiens ou des croyants d’autres religions, s’accueillir mutuellement, partager un verre de l’amitié
-
Partager ce que l’on vit, témoigner
-
S’appuyer sur une communauté soudée, une communion chrétienne locale vivante et fraternelle, souder nos liens en paroisse
-
Mener des actions ensemble
-
Aller en pèlerinage ensemble.
Vivre l’Evangile
-
S’engager au quotidien, pour être ouvert au partage, à la solidarité, à la fraternité.
-
Participer à des actions caritatives, qui permettraient de toucher des personnes croyantes ou non. Avoir une « option préférentielle » pour les pauvres, comme Mère Térésa !
Quelques éléments ou propositions concrets et précis
-
Organiser des rencontres catholiques de quartier qu’on retrouve dans certains pays d’Afrique CEB (Communauté Ecclésiale de Base)
-
Miser sur la qualité des célébrations, choisir des chants actuels
-
Jusqu’à présent nous aidons toujours l’Eglise catholique, nous amenons après chaque Noël un groupe de la Réunion en Inde pour une semaine de retraite charismatique dans un centre de retraite et cela a toujours beaucoup de succès. Nous voulons amener encore d’autres personnes. Nous invitons également des prêtres charismatiques pour venir prêcher dans notre paroisse et nous voulons le faire à Neudorf aussi. Nous composons des chants chrétiens et nous aimerions les enregistrer. A la Réunion, nous faisons aussi de l’évangélisation porte à porte, nous pourrions le faire également ici.
− A la Réunion, nous faisons une retraite nommée Nouvelle Vie avec un groupe diocésain Kerygme et Vie mais aussi d’autres sessions. Nous serions heureux de les mettre en place également à Neudorf.
- S’abonner au journal « La croix » et aux revues « Etudes » et « Christus » qui fournissent d’excellents supports de discussion
-
Dans mon ancienne paroisse allemande, il y avait divers services :
- apporter un bouquet de fleurs pour l’anniversaire de vieux paroissiens
- remettre une lettre de bienvenue aux nouveaux paroissiens (c’est facile car les paroisses ont les adresses, du fait qu’on paie l’impôt)